Le commandement au pouvoir au Niger fait face à des divisions internes sur la question du partenariat militaire avec la Russie. La rencontre récente à Moscou entre les ministres de la Défense a souligné cette fracture, avec des discussions sur l'acquisition d'équipements militaires et la formation des forces armées nigériennes, mais aussi le possible déploiement d'un contingent militaire russe sur le sol nigérien.
À Niamey, le débat est vif. D'un côté, des figures pro-russes au sein de la junte soutiennent l'arrivée de troupes russes, tandis que d'autres, dont le chef d'état-major des armées, Moussa Barmou, un officier formé aux États-Unis, s'opposent fermement à cette option, révélant ainsi les tensions au sein du leadership militaire.
Parallèlement, le Niger, malgré les sanctions internationales suivant le coup d'État, ne se trouve pas isolé sur la scène internationale. Six mois après le changement de régime, le pays se tourne vers de nouveaux alliés tels que la Russie, la Chine, et l'Iran, tout en consolidant l'Alliance des États du Sahel avec le Mali et le Burkina Faso.
Cette recherche de partenariats diversifiés indique une stratégie de contournement des pressions régionales et internationales, visant à renforcer la souveraineté et la résilience du Niger face aux défis sécuritaires et économiques actuels.
Source : Infos-Niger
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