Le Sahel, région sous haute tension, voit se dessiner des alliances stratégiques pouvant influencer son avenir géopolitique. Récemment, le Niger et les autorités de l'est libyen ont renforcé leur coopération, notamment en matière de sécurité. Cette dynamique s’inscrit dans un contexte où la Russie cherche à étendre son influence en Afrique, mettant en lumière la concurrence avec les puissances occidentales pour l'influence régionale.
La visite du ministre nigérien de l'Intérieur à Benghazi marque un renouveau des accords sécuritaires, avec une focalisation sur le contrôle renforcé des frontières et le partage de renseignements. Ces accords surviennent alors que les deux nations, soutenues par Moscou, envisagent également des protocoles économiques près de leurs frontières communes.
Par ailleurs, la situation sécuritaire complexe est accentuée par des déclarations provocatrices comme celles du Mali, du Burkina Faso et du Niger, qui accusent l'Ukraine de soutenir le terrorisme international. Cette accusation, qui a été portée devant le Conseil de sécurité de l'ONU, soulève des questions sur les motivations et les implications de telles affirmations dans une région déjà marquée par des instabilités politiques et des conflits armés.
Ces événements mettent en relief les défis de gouvernance et de sécurité dans le Sahel, tout en illustrant comment des acteurs extérieurs tentent de façonner l’équilibre régional par des alliances et des interventions stratégiques.
Source : Infos-Niger
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