Le Niger s'apprête à organiser des assises nationales du 15 au 19 février 2025, visant à déterminer la durée de la transition politique en cours depuis le renversement du président Mohamed Bazoum en 2023. Une commission nationale, dirigée par Mamoudou Harouna Djingareye, a été créée pour conduire ces travaux et devra remettre son rapport final au général Abdourahamane Tiani début mars.
Parallèlement, les autorités nigériennes renforcent leur contrôle sur les activités des organisations non gouvernementales (ONG) et des associations de développement. Un arrêté gouvernemental stipule que ces entités doivent désormais aligner leurs actions sur les priorités stratégiques du régime militaire, notamment en matière de sécurité, de cohésion sociale et de souveraineté économique.
Ces mesures s'inscrivent dans une volonté affichée par le régime de refonder le cadre de collaboration avec les ONG, affirmant que l'aide extérieure doit être canalisée pour servir les intérêts nationaux. Le général Mohamed Toumba, ministre de l'Intérieur, a déclaré que les ONG doivent travailler dans l'esprit des nouvelles autorités nigériennes, soulignant que l'aide n'a jamais développé un pays sans une orientation claire.
Ces développements interviennent alors que le Niger continue de faire face à des défis sécuritaires majeurs, avec des attaques récurrentes de groupes djihadistes affiliés à l'État islamique et à Al-Qaida. Le pays cherche à renforcer sa souveraineté et à redéfinir ses partenariats internationaux pour mieux répondre à ces menaces.
Sources : Infos-Niger
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